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Soutien à la participation de jeunes professionnelles à des forums politiques sur le D4D

19.07.2022

Quatre #GirlsinD4D ont participé aux Journées européennes du développement 2022 à Bruxelles
Projet ou initiative
Projet D4D Hub UA-UE

En avril 2022, le Digital for Development (D4D) Hub UA-UE a lancé la campagne de communication en ligne #GirlsinD4D visant à donner de la visibilité à dix jeunes professionnelles d’Afrique et d’Europe qui s’efforcent de tirer parti des technologies numériques dans une optique de développement durable et inclusif.

Dans le cadre de cet effort, quatre #GirlsinD4D nominées ont été invitées à prendre part à l’édition 2022 des Journées européennes du développement (JED) – important forum européen sur les partenariats internationaux, organisé par la Commission européenne. Les participantes sélectionnées étaient Aminata Dembélé, ingénieure en TIC et doctorante du Mali ; Arlette Assi, experte en cybersécurité de Côte d’Ivoire ; Anna-Laura Seifermann, professionnelle de la technologie et du développement, originaire d’Allemagne et Mumbe Mwangangi, entrepreneure et militante des droits des femmes, originaire du Kenya.

Cette année, les JED ont mis l’accent sur le Global Gateway, la stratégie de l’UE visant à consolider ses liens avec le monde. Vu le rôle prépondérant joué par le secteur numérique dans cette stratégie, il s’agissait là d’une opportunité majeure pour les #GirlsinD4D de présenter leur travail, de partager leurs idées et de développer leur réseau professionnel.

« Il est clair que nous, les jeunes femmes du secteur du numérique au service du développement, devons être représentées dans ce type d’initiatives afin que nos perceptions et nos priorités soient connues des différents acteurs du développement », a déclaré Mumbe.

Au cours de l’évènement, Anna-Laura et Mumbe ont appuyé la facilitation de la séance de brainstorming intitulée Bringing people at the centre of the AU-EU digital partnership et rencontré Thierry Barbé, Chef de l’unité Sciences, technologie, innovation et transition numérique à la Direction générale des partenariats internationaux (DG INTPA) de la Commission européenne. Les deux #GirlsinD4D ont eu l’occasion de donner leur point de vue sur la coopération numérique Afrique-Europe et l’engagement multipartite, ainsi que sur le potentiel de la transformation numérique pour l’autonomisation des femmes et des jeunes.

Regardez l’enregistrement vidéo (en anglais) :

De leur côté, Aminata et Arlette ont rencontré Jean Van Wetter, Directeur général d’Enabel et Jérémie Pellet, CEO d’Expertise France en vue d’échanger sur la manière dont les organisations européennes de développement peuvent contribuer à réduire la fracture numérique. Les #GirlsinD4D ont partagé leurs idées sur des actions spécifiques visant à promouvoir la participation et l’inclusion grâce à l’innovation numérique.

« Cette discussion m’a permis d’expliquer certaines des difficultés que rencontrent les femmes et les jeunes de mon pays pour participer au monde du numérique, notamment en termes d’accès aux ressources et aux possibilités de formation. J’ai de même partagé ma vision sur la façon dont la transformation numérique peut s’avérer bénéfique pour les pays africains, » nous a confié Aminata.

Regardez l’enregistrement vidéo :

Nouvelles perspectives

Les JED ont également donné l’opportunité aux #GirlsinD4D de rencontrer de nouvelles personnes et de découvrir différentes initiatives menées dans le secteur du numérique. De nombreux échanges informels et panels thématiques leur ont permis de nouer des liens et de tirer des enseignements d’expériences dans d’autres pays.

« Pendant les JED, j’ai pu rencontrer des personnes de tous horizons. Cela allait d’entrepreneur·es en technologies à des stratèges de réseaux mobiles, des chercheur·euses spécialisé·es dans le changement climatique et des spécialistes de l’éducation. La rencontre avec ces personnes m’a permis de voir et de comprendre les différentes perspectives et priorités que se fixent les organisations. Bon nombre des discussions m’ont également amenée à remettre en question ma vision et ma perception de certains sujets, et m’ont donné beaucoup de matière à réflexion », a déclaré Anna-Laura.

« J’ai rencontré de nombreuses personnes travaillant pour des startups, des agences de développement et des organisations communautaires qui étaient intéressées par mes activités. J’ai eu l’occasion de visiter d’autres stands d’organisations travaillant dans le même secteur que le mien, mais adoptant d’autres approches et beaucoup d’idées innovantes. » Et Arlette de conclure, « Cela m’a fait prendre conscience qu’à travers mon travail dans le secteur du numérique, je peux impacter d’autres secteurs comme l’environnement et les transports. »